Noir Désir !
Oui, je sais, c'est plus LE groupe à la mode... Mais bon, une connerie dans la vie d'un mec fait pas que tout ce qu'il a fait (ou fera) ça devient nul... Donc moi je continu à apprécier ce groupe et leur musique !!!
Ce que j'aime aussi, c'est les morceaux qui sont pas de leur composition mais qui sont devenus d'excellentes reprises.
L'une d'entre elle est "Le roi", chanson de Georges Brassens que l'on peut trouver sur l'album "Les oiseaux de passage".
Les paroles...
Non certe',elle n'est pas bâtie,
Non certe',elle n'est pas bâtie
Sur du sable,sa dynastie,
Sur du sable,sa dynastie.
Il y a peu de chances qu'on
Détrône le roi des cons.
Il peut dormir,ce souverain,
Il peut dormir,ce souverain,
Sur ses deux oreilles,serein,
Sur ses deux oreilles,serein.
Il y a peu de chances qu'on
Détrône le roi des cons.
Je,tu,il,elle,nous,vous,ils,
Je,tu,il,elle,nous,vous,ils,
Tout le monde le suit,docil',
Tout le monde le suit,docil'.
Il y a peu de chances qu'on
Détrône le roi des cons.
Il est possible,au demeurant,
Il est possible,au demeurant,
Qu'on déloge le shah d'Iran,
Qu'on déloge le shah d'Iran,
Mais il y a peu de chances qu'on
Détrône le roi des cons.
Qu'un jour on dise:"C'est fini",
Qu'un jour on dise:"C'est fini"
Au petit roi de Jordani',
Au petit roi de Jordani',
Mais il y a peu de chances qu'on
Détrône le roi des cons.
Qu'en Abyssinie on récus',
Qu'en Abyssinie on récus',
Le roi des rois,le bon Négus,
Le roi des rois,le bon Négus,
Mais il y a peu de chances qu'on
Détrône le roi des cons.
Que,sur un air de fandango,
Que,sur un air de fandango,
On congédi' le vieux Franco,
On congédi' le vieux Franco,
Mais il y a peu de chances qu'on
Détrône le roi des cons
Que la couronne d'Angleterre,
Que la couronne d'Angleterre,
Ce soir,demain,roule par terre,
Ce soir,demain,roule par terre,
Mais il y a peu de chances qu'on
Détrône le roi des cons.
Que, ça c'est vu dans le passé,
Que,ça c'est vu dans le passé,
Marianne soit renversé'
Marianne soit renversé'
Mais il y a peu de chances qu'on
Détrône le roi des cons.
Une de ces autres chansons ne provient que d'un autre grand nom de la chanson française... Jacques Brel et oui ! Le titre de cette chanson de 1966 : "Ces gens là" Et ma foi, la version de Noir Dez est une vrai réussite !
Je vous laisse aussi les paroles...
D'abord il y a l'aîné
Lui qui est comme un melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qui boit
Ou tellement qu'il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n'en peut plus
Lui qui est complètement cuit
Et qui se prend pour le roi
Qui se saoule toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu'on retrouve matin
Dans l'église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l'il qui divague
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas Monsieur
On ne pense pas on prie
Et puis, il y a l'autre
Des carottes dans les cheveux
Qu'a jamais vu un peigne
Ouest méchant comme une teigne
Même qu'il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d'une autre ville
Et que c'est pas fini
Qui fait ses petites affaires
Avec son petit chapeau
Avec son petit manteau
Avec sa petite auto
Qu'aimerait bien avoir l'air
Mais qui n'a pas l'air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on n'a pas le sou
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne vit pas Monsieur
On ne vit pas on triche
Et puis, il y a les autres
La mère qui ne dit rien
Ou bien n'importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d'apôtre
Et dans son cadre en bois
Il y a la moustache du père
Qui est mort d'une glissade
Et qui recarde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands flchss
Et ça fait des grands flchss
Et puis il y a la toute vieille
Qu'en finit pas de vibrer
Et qu'on attend qu'elle crève
Vu que c'est elle qu'a l'oseille
Et qu'on écoute même pas
Ce que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne cause pas Monsieur
On ne cause pas on compte
Et puis et puis
Et puis il y a Frida
Qui est belle comme un soleil
Et qui m'aime pareil
Que moi j'aime Frida
Même qu'on se dit souvent
Qu'on aura une maison
Avec des tas de fenêtres
Avec presque pas de murs
Et qu'on vivra dedans
Et qu'il fera bon y être
Et que si c'est pas sûr
C'est quand même peut-être
Parce que les autres veulent pas
Parce que les autres veulent pas
Les autres ils disent comme ça
Qu'elle est trop belle pour moi
Que je suis tout juste bon
A égorger les chats
J'ai jamais tué de chats
Ou alors y a longtemps
Ou bien j'ai oublié
Ou ils sentaient pas bon
Enfin ils ne veulent pas
Parfois quand on se voit
Semblant que c'est pas exprès
Avec ses yeux mouillants
Elle dit qu'elle partira
Elle dit qu'elle me suivra
Alors pour un instant
Pour un instant seulement
Alors moi je la crois Monsieur
Pour un instant
Pour un instant seulement
Parce que chez ces gens-là
Monsieur on ne s'en va pas
On ne s'en va pas Monsieur
On ne s'en va pas
Mais il est tard Monsieur
Il faut que je rentre chez moi.
Dans un autre registre, un peu plus engagé ! Comme ils savent (ou savaient du moins) le faire.
Ce morceau est en fait un duo entre Noir Dez et les Têtes Raides (un autres groupe fort sympa). Ce morceau, c'est "L'identité", on le retrouve d'ailleurs sur l'album des Têtes Raides "Gratte poil"
Dans cette chanson, on entend aussi Yann Tiersen au violon (oui oui, celui qui a fait la BO d'Amélie Poulain) et Jean Corti à l'accordéon (non, pas DJ Corti, lui c'est un autre !).
Alors là aussi, les paroles mérite d'être publiées...
Le clan des rues les clandestins
Le cri des chiens hurlent à la ronde
J'suis pas inscrit sur la mappemonde
Y a pas d'pays pour les vauriens
Les poètes et les baladins
Y a pas d'pays
Si tu le veux
Prends le mien
Que Paris est beau quand chantent les oiseaux
Que Paris est laid lorsqu'il se croit français
Avec ses sans-papirs
Qui vont bientôt r'partir
Vers leurs pays les chiens
On a tout pris chez eux y a plus rien
De rétention en cale de fond
J'en ai même oublié mon ombre
Je promène moi dans vos décombres
On m'a donné un bout de rien
J'en ai fait cent mille chemins
J'en ai fait cent
J'en ai fait un
Un chemin de l'identité
L'iditenté l'idétitan
L'y tant d'idées à la ronde
Et dans ce flot d'univériens
J'aurai plus d'nom j'aurai plus rien
Dis moi c'est quand tu reviens
Que Paris est beau quand chantent les oiseaux
Que Paris est laid lorsqu'il se croit français
Avec tous ces champs d'tir
Et tous ces fous du tir
Y visent pas que les lapins
C'est plus du gros sel
C'est des tomawaks
Ou des missiles sol-air
Ou des skuds
Et moi avec mon pistolet en bouchon
Je pars au front
Paris sera beau quand chantera les oiseaux
Paris sera beau si les oiseaux
Mais non Paris sera beau car les oiseaux
Une petite dernnière pour la route ??? Si si, j'insiste !!!
Celle là est pour moitié en anglais et partagé avec le groupe 16 Horsepower. Cette chanson dont l'origine remonte à 1943 est un chant de la résistance et de la libération... La version originale a été adapté à la langue de Shakespeare par Hy Zaret, mais la version anglaise la plus connue revient à Léonard Cohen ! Ecoutez la version de 16 Horsepower et de Cantat...
En voici les paroles !
COMPLAINTE DU PARTISAN
Les Allemands étaient chez moi
On m'a dit résigne toi
Mais je n'ai pas pu
Et j'ai repris mon arme.
D'où je viens et où je vais
Vous qui le savez
Effacez mon passage.
J'ai changé cent fois de nom
J'ai perdu femme et enfants
Mais j'ai tant d'amis
Et j'ai la France entière.
Pour la nuit nous a cachés
L¹ennemi l'a su (Les Allemands l'ont pris)
Il est mort sans surprise.
Hier encore nous étions trois
Il ne reste plus que moi
Et je tourne en rond
Dans la prison des frontières.
La liberté reviendra
On nous oubliera
Nous rentrerons dans l'ombre
Paroles : Emmanuel d'Astier de La Vigerie dit "Bernard".
Musique : Anna Marly
écrit en 1943, à Londres.
When they poured across the border
I was cautioned to surrender
This I could not do
I took my gun and vanished.
I've lost my wife and children
But I have many friends
And some of them are with me
An old woman gave us shelter
Kept us hidden in the garret
Then the soldiers came
She died without a whisper.
I'm the only one this evening
But I must go on
The frontiers are my prison.
Oh, the wind, the wind is blowing
Through the graves the wind is blowing
Freedom soon will come
Then we'll come from the shadows.
Ils me dirent "résigne toi"
Mais je n'ai pas pu
J'ai repris mon arme.
J'ai changé cent fois de nom
J'ai perdu femme et enfants
Mais j'ai tant d'amis
J'ai la France entiere.
Pour la nuit nous a cachés
Les Allemands l'ont pris
Il est mort sans surprise.
Oh, the wind, the wind is blowing
Through the graves the wind is blowing
Freedom soon will come
Then we'll come from the shadows.
Paroles : Hy Zaret, adapté d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie (dit "Bernard").
Musique : Anna Marly
Aller, on va arrêter là avec la musique... On y reviendra plus tard !